Résistance française 1939-1945 : Histoire et Héritage

Témoignages, Actions Héroïques et Impact sur la Libération

Ce site est dédié à tous ceux qui ont dit non à la barbarie nazie et plus particulièrement à mon grand-père, ancien FFI, décédé à 85 ans le 11 mars 2005. Pour ne jamais oublier...

Membres de la Résistance française pendant la Seconde Guerre mondiale

Comment définir la résistance ?

La Résistance désigne l'ensemble des actions de partisans menées en Europe contre l'Allemagne de Hitler et l'Italie de Mussolini au cours de la Seconde Guerre mondiale, et les mouvements politiques et militaires clandestins qui y prirent une part prépondérante.

En France, la Résistance s'oppose à la fois à l'occupant allemand et au régime de collaboration de Vichy.

La Résistance est le fait d'abord d'un état d'esprit d'opposition aux régimes totalitaires qui dominent alors l'Europe, puis elle s'organise en réseaux dont les modalités d'action différeront selon les sensibilités et les situations nationales, mais qui, tous, convergent vers un seul but : abattre le Reich nazi et l'État fasciste.

Naissance de l'action clandestine

De 1940 à 1944, l'Allemagne hitlérienne domine le continent européen. L'ambition d'Hitler est de modeler autour du grand Reich germanique (Grossdeutschland) une Europe inféodée, contrainte de mettre ses richesses humaines et économiques à sa disposition. Mais la nazification de l'Europe se heurte dans tous les pays à des actes de résistance, qui vont aller en s'amplifiant au fur et à mesure du durcissement des conditions d'occupation et de l'amélioration de l'organisation des réseaux de résistants.

On compte alors une dizaine de pays occupés : Pologne, Norvège, Danemark, Pays-Bas, Belgique, France, Yougoslavie, Grèce, territoires envahis de l'Union soviétique. Les régimes d'occupation varient néanmoins beaucoup, depuis l'occupation «douce» du Danemark jusqu'à la férule cruelle tenue sur la Pologne dépecée et réduite au «Gouvernement général» ou sur l'Ostland (Biélorussie et pays baltes) et l'Ukraine, régions administrées par des Reichskommissare. La France, coupée en deux zones a deux capitales, Vichy, où s'est établi le gouvernement du maréchal Pétain, et Paris, où règnent les autorités militaires et civiles du Reich.

Seules la Grande-Bretagne et l'Union soviétique échappent à l'emprise nazie : l'URSS, de 1939 à 1941, parce qu'elle est l'alliée de l'Allemagne ; la Grande-Bretagne, qui non seulement accueille sur son sol, à partir de l'été 1940, tous ceux qui sont décidés à poursuivre à ses côtés la lutte contre Hitler, mais qui devient la plaque tournante de l'action subversive menée sur les arrières de l'ennemi.

En 1941, l'entrée en guerre de l'Union soviétique, en enlevant à Londres l'exclusivité de l'aide aux mouvements clandestins, modifie la position des résistants sur le continent. Moscou devient l'autre capitale symbolique de la Résistance en Europe, bien que ses consignes s'adressent par priorité aux partis communistes lancés dans le conflit par la direction du Komintern. Cela entraîne de sérieuses divergences tactiques: pour les Soviétiques, en effet, il importe d'intensifier les actions de guérilla, les attentats et les sabotages, alors que les Britanniques préfèrent, en accord avec les gouvernements en exil, limiter ces actions afin d'éviter des représailles meurtrières contre les populations civiles. Désormais, les difficultés ne cesseront pas entre les tuteurs occidentaux de la Résistance – SOE (Special Operations Executive) britannique, créé dès juillet 1940, auquel s'ajoute en 1942 un organisme américain, l'OSS (Office of Strategic Services) – et l'URSS, la Pologne étant la principale victime de ces divisions.

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